Un beau soir de décembre...

Après une longue ballade "nocturne" avec ma petite sœur, je rentre chez moi avec Manu à 22 heure. Rien de spéciale à signaler juste le ventre dur. Vers minuit nous nous couchons. Il met impossible de fermer l’œil. Je bouge dans tous les sens, ma nenette donne quelques petits coups, mon ventre se durcit mais c'est très irrégulier. À 1heure du matin, je me lève, fait la vaisselle, met une machine en route... bref je m'occupe jusqu'à ce que je commence à avoir mal aux reins. Je n'y prête pas attention, et continue mon train train... au bout d'une demi heure j'ai toujours mal. Je prends un spasfon me fait couler un bain. Ma fille est réceptive aux caresses, je ne m'inquiète pas... et retourne au lit en espérant dormir! Je regarde mon réveil, il est 3h30: les contractions deviennent plus rapproché et plus forte (mais toujours supportable), je constate que mon ventre est bas et que sa appuie. J’envoie un sms à ma mère pour lui dire que ca va pas, et me dit: "On va à la mater". Je réveille Manu qui se prépare en deux deux, on prend les valises et en route... Les contractions sont toujours pareille.

Arrivée à la maternité à 4 heure 30 environs, une sage-femme m'examine; col ouvert à un doigt large. Je suis déprimée et me dit que se n'est pas pour ce soir... puis là j'entends: "Mais la poche des eaux est bien bombé!". Monitoring pendant trois quart d'heure... c'est l’anarchie sur le papier, rien n'est régulier mais je viens de sentir trois GROSSES contractions. Je me tort de douleur! L'impression des douleurs de règles en 1000 fois pire. Elle me met dans une salle d'accouchement, et fait venir une autre sage-femme pour savoir se qu'elle en pense. Après m'avoir examinée elle aussi, elles décident de me poser un catétère afin de m'injecter un produit pour la douleur, et la maturation du col. Je suis complètement défoncée, Manu est là et me préviens des contractions à douleur minime... L'équipe de nuit fait place à l'équipe de jour... j'ai droit à une étudiante sage-femme! Un amour. Elle a était là durant tout mon accouchement, et à beaucoup était là pour moi. On m'examine: 2 doigts. Je me prépare à entendre; "Rentrez chez vous se n'est pas pour aujourd'hui", mais on m'annonce tout autre chose: À 9heure du matin je vais rencontrer la gynéco du service qui va me faire une écho pour re-estimer le poids de Clarà et la quantité de liquide. Je vois ma merveille, et la gygy me dit 3.800 kilos pour le bébé et plus de 1.5 litres de liquide (c'est à cause de sa que le travaille ne se mettait pas en route). Et?? Et on va faire une épreuve de travaille. Youpiii, on me déclenche!! Retour dans ma salle d'accouchement, injection des produits... et j'attends.

Vers 11 heure l'étudiante sage-femme me propose le ballon. J'accepte, et n'en fais qu'un quart d'heure. J'étais épuisée, je n'avais toujours pas dormit depuis... À midi on m'examine je ne suis qu'à 3 doigts, et sa commence à stagner. Je m'affole un peu... Puis les sages-femmes filent demander l'avis de la gynéco. Et là, elles m'annoncent qu'elles vont me rompre la poche des eaux. Je réalise pas trop qu'à présent, c'est réellement pour aujourd'hui. Les sage-femmes me disent qu'ils n'y avaient pas tant de liquide que sa... c'est une fois en tailleur prête à me faire poser la péridurale (Manu à du partir à ce moment là...) à 13h30, qu'ont constatent TOUS (oui, à ce moment on devaient être une dizaine dans la salle d'accouchement. Des étudiants auxiliaire de puériculture, des aides-soignantes, la gynéco, les sages-femmes... fin le service entier quoi) qu'il y en avait beaucoup. J'aurais pu remplir une piscine olympique. Je baignais dedans..., mes chaussettes étaient trempées (beurkkk), et je commençais à mal me sentir à cause de la péridural qu'il venait de finir. Il me font lever (avec leurs aident), du temps que les aides soignantes nettoient la table... je fais un petit malaise au passage, et je me rallonge. Je leur dis que je sens le côté droit... la sage-femme me touche le catètère et me masse le bas du dos, Manu prend la relève. Sa me calme énormément. Mon col s'ouvre d' 1cm/heure, je trouve le temps long. Ma mère et Manu se relit dans la salle. J'ai l'interdiction de boire, j'en peu plus, j'ai l'impression que je vais sécher sur place. Vers 17 heures, l'étudiante s.f m'examine, sent une bosse, et, me dit que mon col n'a toujours pas bougé depuis 16 heures. Clarà à surement la tête fléchi, on me parle de césarienne si il ne bouge toujours pas d'ici une heure. Elle me sonde pour voir si se n'est pas sa qui bloque le travaille. J'ai l'impression que je n'accoucherais jamais. Je suis dans le doute... 18 heures, il a enfin bougé. Oufff. Mon chéri, est avec moi. Il part me chercher les potins à la presse, et revient pour les lire avec moi. Il me dit que tous le monde est prévenu, qu'il y a du monde dans le couloir. J'ai vraiment soif, j’envoie un message à ma belle-mère pour qu'elle aille me chercher un macdo (salade, COCA). Vers 20 heures 15, mon col est ouvert à 9. Je ne sais pas pourquoi, je ressens assez les contractions, sa fait très mal. J'ai l'impression que la péridural ne fait pas effet à son maximum, car je me tort de douleur. Manu me sert la main, fait des exercices de respiration avec moi. Me soutient, me réconforte... je l'aime. J'ai envie de lui dire, de lui dire, merci d'être là. Mais je pleure de fatigue, de douleurs, d'impatience, de joie... Changement de service. L'étudiante reste, la s.f confirmé laisse place à une autre beaucoup plus jeune qu'elle. C'est elle qui va m'accoucher. Je suis sur le côté, les sages femmes me disent que si j'ai envie de pousser, de les appeler, et de ne pas résister afin de faire descendre le bébé. On me laisse comme ca un bon moment, j'en ai marre, mais me dit que dans peu de temps nous aurons notre fille avec nous. À environs 21 h 30, j'ai trop envie de pousser, je les appelles. Elles arrivent, me mettent sur le dos, prépares les étiers, et tous le reste... elle m'examine; je suis à complet. Je leur dit que je pousse j'en peu plus, mais là je sens trop, j'ai hyper mal. Plus de péridural, le doc arrive rapidement, me pose un Bolus. Et on me pose la question: "Avez-vous suivis les cours de préparation à l'accouchement?" Instinctivement je dis oui, alors que non. Elle me dit on va faire la technique de l'apnée alors, ok? "... de l'apnée? ... Heu ouais ok". Bon, contraction: je pousse... j'entends: "C'est bien... c'est parfait, continuez Emmanuelle!!". Deux fois, trois fois; on me prend la température: 38.8°c, quatre fois, et à la cinquième, j'entends un petit cri. C'est ma petite puce...

Clarà R. née le 8 décembre à 21 h 53. Elle pèse 3,480 kilos, et mesure 51.5 cm.

Un très beau bébé, qui part dans les bras de l'auxiliaire de puériculture après avoir était sur moi 10 secondes. Je suis épuisée... on m'appuie sur le ventre (il est trop moche, je suis fanée), pour faire sortir le placenta. L'étudiante sage-femme c'est reçu un bon paquet de sang sur sa blouse (bon appétit, et désolé pour les détails). On fait les premiers soins à ma poupoune, le papa est tout ému. On a les larmes aux yeux tous les deux. Il m'embrasse, me dit plein de compliment, que j'étais la plus forte, et qu'il avait la plus belle des petites filles. Il se met torse nu, et on lui donne Clarà, il la porte, et se regardent tous les deux dans les yeux. Je suis émerveillé malgré ma grande fatigue. On me recou, je n'ai que des égratignures (et dieu merci, pas d'épisiotomie), en tous j'ai 7 points. On me repose Clarà sur moi, et l'a met directe au sein. Durant deux heures on fait un peau à peau. Nous sommes seul dans la salle d'accouchement, ils ont tamisé la lumière. Je somnole... j'ai une folle envie de boire, et de voir ma famille. Je demande pourquoi je dois rester... elle me dit que c'est pour les risques d'hémorragies. 23 heure, une auxiliaire habit enfin mon bébé, le papa est avec moi. Cette con*sse, parle de ma mère en disant qu'elle comprenait pas les règlements (en parlant des visites limités à cause des risques de la grippe A). Je lui dit sèchement que c'est normale qu'elle veuille me voir, que depuis 4 heures du matin elle est là! Bref, j'ai enfin m'a fille... on part direction la chambre n°9. Dans le couloir je vois 30 secondes montre en main: ma mère, ma belle-mère et ma sœur... j'ai envie qu'elles restent avec moi. Je pars toute seul dans ma chambre. Je suis triste, mon chéri part redormir à la maison, demain il passe le code. Arrivé dans ma chambre je mange ma salade McDo et bois, j'ai eu l'impression de revivre. Je regarde ma fille, appel mon papa... je lui explique vite fait l'accouchement. Je m'endors enfin.

Ceci fut le jour le plus beau de ma vie, le jour où je suis devenu maman, le jour ou nous avons formé une famille.